Le 8 mars 2020 avec l'Altrenative pour AJLP

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Le 8 mars 2020 avec l'Altrenative pour AJLP
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Le 8 mars 2020 avec l'Altrenative pour AJLP
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Le 8 mars 2020 avec l'Altrenative pour AJLP

8 mars 2020 : pour un dimanche féministe

 

Le 8 mars 2020, journée internationale des droits des femmes est une journée de lutte.

Ainsi, l’Alternative  sociale, citoyenne, écologique a choisi d’honorer des femmes qui ont marqué ou qui marquent des actes forts d’internationalisme, de résistance, de lutte, de progrès….

Ensuite, nous irons poser la première pierre d’un foyer pour les femmes victimes de violences Place des martyrs de la résistance pour appuyer notre proposition.

 

1°) Remplacer  Avenue Weisweiller  par Avenue Betty Rachel Julie WEISWEILLER (déportée et morte à Auschwitz en 1943)

 

Explication : Cette avenue est au nom de Arthur Weisweiller, le mari de Betty, Rachel Julie WEISWEILLER alors qu’il n’a rien fait de glorieux et même hébergé des allemands durant la guerre.

Son épouse a  résisté et a été déportée au camp de Drancy vers Auschwitz en octobre 1943.

 

2°) remplacer  avenue Jules Grec par l’Avenue Katherine Coleman Johnson (mathématicienne, féministe, militantes pour les droits des Afro-Américains)

 

 Explication :Le 24 février 2020, la mathématicienne et informaticienne américaine Katherine Johnson décède à l'âge de 101 ans, laissant derrière elle l'héritage de son génie, mis au profit de nombreuses missions spatiales, qui permis notamment à Apollo 11 d'envoyer les premiers hommes sur la Lune. Elle demeurera dans les consciences pour son inestimable contribution au travail de la Nasa, ainsi que pour son infaillible dévouement à la cause féminine et à celle des minorités pour lesquelles elle ne cessa jamais de se battre.

 

3°) remplacer Avenue Maréchal Foch par l’avenue Rosa Luxemburg (militante socialiste et communiste – assassinée pour ses idées à Berlin en janvier 1919)

 

Explication :

Révoltée par les injustices sociales, les invectives antisémites (et les violences qui les accompagnent), elle milite dès l'âge de 16 ans

Redoutable polémiste, oratrice de grand talent, rigoureuse, elle fascine les foules. Cette femme parvient à s'imposer dans cet univers masculin, dans les réunions internationales. Rosa Luxemburg est intransigeante mais authentique.

«Rosa la rouge» a une conception de la politique démocratique et pacifiste:

À la veille de la Première Guerre mondiale, cette pacifiste croit en l'Internationalisme -les ouvriers allemands ne se battront pas contre leurs frères français. Elle appelle à la fraternité entre les peuples, milite contre la guerre -dont elle dénonce le caractère impérialiste- en donnant des conférences. Son engagement antimilitariste lui vaut d'être jugée et incarcérée, pour incitation de militaires à la désobéissance. Elle est emprisonnée pendant presque toute la guerre -elle continue d'écrire des articles, qu'elle fait sortir clandestinement par ses visiteurs, rédige aussi des livres.

Fidèle à ses convictions au mépris de sa vie, le 15 janvier 1919, les anciens soldats de l’armée impériale trouvent son domicile clandestin, l’assassinent et jettent  son corps dans un canal.

 

4°) remplacer boulevard Albert 1er  par le boulevard Aoua KEITA (1ère femme malienne élue députée)

Née le 12/07/1912 à Bamako, morte le 7/05/1980

Sage-femme et femme politique engagée, Aoua Keïta est une figure de proue du féminisme et de la lutte pour l'indépendance au Mali. 1ère femme malienne élue députée, elle a joué un rôle politique d'importance et s'est engagée pour les droits des femmes.

Elle a notamment été également la seule femme à prendre part, en 1962, à l'élaboration du Code malien du mariage et de la tutelle qui fut une grande avancée pour les droits de la femme au Mali

Elle représente le Mali en juillet 1959 à la rencontre constitutive de l'Union des femmes de l'Afrique de l'Ouest, à Bamako

Elle est à l'origine de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) promulguée par l'ONU et l'OUA le 31 juillet 1962.

5°) remplacer Avenue Thiers par l’avenue Marielle FRANCO ( Brésilienne, conseillère municipale de Gauche de Rio de Janeiro assassinée le 14 mars 2018)

Marielle Francisco da Silva, dite Marielle Franco, née le 27 juillet 1979 à Rio de Janeiro et morte assassinée le 14 mars 2018 dans la même ville, est une femme politique, sociologue et militante des droits humains et LGBT brésilienne.

Elue en janvier 2017 conseillère municipale de Rio de Janeiro. Elle a souhaité faire de son mandat un lieu de débat sur le genre, la favela, la négritude. Elle a présenté 116 propositions et 16 projets de loi, dont un sur la garantie d'accès à l'avortement dans les cas prévus par la loi et un sur l'ouverture des crèches la nuit. Elle était présidente de la Commission de Défense de la Femme

Elle dénonce, dans une critique publique, la violence de la police militaire de Rio de Janeiro dans les favelas.Elle est assassinée par les milices armées.

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