Encore quelques jours pour sauver l’emploi !

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Durant les campagnes électorales, qu’elles soient locales, nationales ou européennes, les candidats veulent tous lutter contre le chômage, préserver l’emploi sur son territoire et même en créer de nouveaux.

Combien de fois avons-nous entendu Marc Daunis, sénateur PS, se gargariser de la capacité de Sophia-Antipolis à « reclasser » les salariés licenciés de Ulticom ou de Texas Instrument par exemple ? Satisfecit d’ailleurs un peu rapide car à chaque fois, environ 20% de salariés restent au chômage et ce sont de nouvelles entreprises qui désertent notre territoire.

Combien de fois avons-nous entendu Eric Ciotti, député, président du conseil général UMP, dire que le conseil général se mobilise pour l’emploi et appeler d’ailleurs le gouvernement à se mobiliser pour l’emploi ?

Combien de fois avons-nous entendu Estrosi parler de l’Eco-Vallée et des emplois qui y seront créés ?

Tous… Tous les parlementaires de notre département parlent de l’importance de préserver l’emploi dans notre département. Alors pourquoi sont-ils aussi silencieux actuellement sur les projets de reprise de Nice-Matin qui concerne près de 1300 salariés?

Considèrent-ils que plus de 400 licenciements secs du projet Rossel-Safa-Marzocco ont la même incidence qu’environ 150 départs volontaires dans le projet de reprise par les salariés en SCIC ?

Sont-ils si obstinés, si dogmatiques … qu’à leurs yeux, les salariés n’ont pas à se mêler de la gestion de leur outil de travail ?

Considèrent-ils que l’économie solidaire ne peut pas maintenir, ni créer de l’emploi ?

Ou alors considèrent-ils que le groupe Nice-Matin doit forcément être entre les mains de grands argentiers sans regarder la place de l’humain dans cette entreprise ?

Dans quelques jours, le tribunal du commerce va décider du sort de plus de 1200 salariés avec des députés, des sénateurs de notre département qui n’auront rien dit, au plus quelques promesses et des mots de compassion, un gouvernement qui n’aura rien dit sur ce dossier.

C’est lamentable de laisser croire que la politique ne peut rien faire sur un tel dossier, de laisser les salariés lutter seuls pour sauver leur outil de travail.

Oui l’économie solidaire peut être aidée par les collectivités publiques, la région le fait grâce aux initiatives prises par le groupe Front de Gauche, le conseil général pouvait le faire et les collectivités locales aussi, mais beaucoup trop d’élus dans ce dossier ont préféré les paroles aux actes !

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